| HYDRANT, subst. masc.;HYDRANTE, subst. fém. Région. (Suisse). Borne d'incendie, prise d'eau. Un camion-citerne, stationné au haut d'une pente, s'est soudain mis en branle, en dépit de la présence de cales sous ses roues. Le lourd véhicule a fauché une hydrante avant de s'arrêter, en équilibre instable, au bord du chemin (La Tribune de Lausanne,12 mai 1971, p. 9).Il fallut bien des années avant de convaincre administration et population de la nécessité absolue d'hydrants et d'assurances incendies (V. et V. Darbellay, T. Lattion, Liddes, Martigny, Impr. Montfort, 1976, p. 42).− En appos. Ce détachement [de six hommes] se déplacera avec un camion tonne-pompe (il n'y a pas de borne hydrante à proximité du chapiteau) et plusieurs extincteurs (24 heures, Lausanne, 27 avr. 1977, p. 17). Prononc. : [idʀ
ɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Étymol. et Hist. 1871 hydrante masc. (Rapp. C. Mun. N., 66 ds Pierreh.); 1872 hydra[n]t (J.O., 23 août, p. 5733 ds Littré Suppl., v. Littré Suppl. Add.). Région. de Suisse romande, empr. à l'all. Hydrant (attesté dep. le xixes. ds Kluge20), dér. sav. du gr. υ
́
δ
ω
ρ « eau ». |