| HUILERIE, subst. fém. A. − Usine où l'on fabrique des huiles végétales. Huileries artisanales et huileries industrielles pour les huiles métropolitaines (olive, colza, navette, œillette, tournesol) dans les régions de culture (Brunerie, Industr. alim.,1949, p. 41).Les arachides et le coprah alimentent des huileries et savonneries (M. Benoist, Pettier, Transp. mar.,1961, p. 215) : L'héritage de son père, tout son avoir, avait été placé par Hirsch dans une huilerie qui, jusqu'ici, marchait à merveille et servait d'appréciables revenus. Mais l'un des deux directeurs venait de mourir, et (...) l'autre, actuellement maître de l'affaire, avait partie liée avec de gros négociants bruxellois, qui venaient de fonder à Kinchassa (...) une huilerie concurrente...
Martin du G., Thib., Belle sais., 1923, p. 1038. B. − Industrie de la fabrication des huiles végétales. Nous avons déjà dit (...) et nous l'avons précisé en étudiant les industries des fondoirs et de l'huilerie, que les procédés d'extraction actuellement en usage livrent, à côté d'huiles et de graisses directement comestibles en l'état (huiles vierges, suifs comestibles, saindoux de première fusion), des produits non comestibles à cause des impuretés qu'ils contiennent (Brunerie, Industr. alim.,1949p. 47). Rem. Les dict. du xixeet du xxementionnent un emploi au sens de « commerce des huiles », « magasin d'huile ». Prononc. et Orth. : [ɥilʀi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1547 « réserve, magasin d'huile » (J. Martin, Vitruve, 95 vods Delb. Notes mss). Dér. de huile*; suff. -erie*. |