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HUCHER2, verbe trans.
Synon. vieilli de jucher.
A. − Emploi trans., littér., rare. Placer quelque chose/quelqu'un en un lieu (très) élevé et d'accès plus ou moins difficile. Il [Khosroës] huchait (...) sur la pyramide d'un fumier en filigranes d'argent bruni, un coq (Huysmans, Oblat, t. 1, 1903, p. 41).
B. − Emploi pronom. réfl. Se hucher sur un toit. Qui m'empêche de me hucher sur les tours de Notre-Dame comme Quasimodo, de m'accouder au-dessus de quelque gargouille (Coppée, Paris, t. 8, 1897, p. 338).
Au part. passé. Être huché sur un wagon, une colonne. Synon. perché.Je lui ai parlé (...). Par sa fenêtre, huché que j'étais sur les épaules de quatre hommes (Dumas père, Gentilh. montagne,1861, V, 2, p. 111).Pécuchet, huché sur un grand tabouret de paille, soignait toujours les jambages de sa longue écriture (Flaub., Bouvard, t. 1, 1880, p. 15).Grand-duc (...). Reste caché pendant le jour, huché dans un creux de rocher ou sur un arbre, dans un demi-sommeil (Coupin, Animaux de nos pays,1909, p. 116).
Au fig. Quand on est huché sur l'Antiquité, les modernes (...) ne vous semblent pas fort élevés de stature (Flaub., Corresp.,1847, p. 37).
Prononc. : [yʃe] init. asp., (il) huche [yʃ]. Étymol. et Hist. 1746 « jucher » (La Morlière, Angola, p. 12 ds Fr. mod. t. 37, p. 119). De l'a. b. frq. *hûkôn « s'accroupir », que l'on peut restituer d'apr. le m. h. all. hûcken, le néerl. huiken et l'all. hocken, de même sens.
BBG. Henschel (B.). Qq. dat. nouv. du 18es. Fr. mod. 1969, t. 37, p. 119.