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HUBLOT, subst. masc.
Fenêtre, généralement circulaire, servant à l'éclairage naturel et à l'aération de l'intérieur d'un navire. Une lame frappa un hublot mal souqué, ils se mirent à jurer. C'était mieux maintenant avec cette flaque d'eau au milieu qui était comme l'eau du baptême (Peisson, Parti Liverpool,1932, p. 39) :
Les entreponts placés au-dessus de la flottaison sont éclairés et aérés latéralement par des ouvertures percées dans la muraille, qui sont rectangulaires, les sabords, ou circulaires, les hublots. Galopin, Lang. mar.,1925, p. 56.
P. anal.
Fenêtre pratiquée dans la carlingue d'un avion, la paroi d'une capsule spatiale. Il n'avait jamais pris l'avion; pendant toute la traversée, il garda le nez collé à un hublot, et il riait aux nuages (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 423).
Partie vitrée d'un appareil ménager (four, machine à laver...) ou d'un dispositif technique, permettant de surveiller le fonctionnement à l'intérieur de l'appareil. Jean-Philippe perd l'équilibre, veut se rattraper et pose les deux mains sur le hublot [d'une cuisinière à gaz]. Il est brûlé au deuxième degré (Que choisir?1978, no128, p. 7).
P. plaisant., gén. au plur. Yeux, lunettes. Le visage n'était plus composé, abrité par ses lunettes. Un peu trop souriant, certes, un peu « oint » de bienveillance, mais attentif, aux aguets derrière ses hublots (H. Bazin, Lève-toi,1952, p. 117).− Ouvrez grands vos hublots, tas de caves, dit Fedor Balanovitch (Queneau, Zazie,1959, p. 127).
Prononc. et Orth. : [yblo] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1773 mar. (Bourdé de Villehuet, Manuel des Marins ou Dictionnaire des termes de la marine, II, 42 ds Fr. mod. t. 26, p. 53); 2. 1933 aviat. (Morand, Londres, p. 77). Orig. incertaine. Peut-être altération du subst. hulot « ouverture pratiquée dans le panneau de la fosse des câbles » (1694, Corneille), lui-même peut-être dér. du norm. houle au sens de « trou, brèche, cavité » (cf. houle et v. FEW t. 16, p. 220 mais aussi v. FEW t. 23, p. 105a); suff. -ot*. L'insertion du -b- s'expliquerait par une rencontre dans la région nantaise du norm. hulot et du poitevin loubier « vasistas, lucarne » (cf. aussi nantais hubiau « sorte de cornet destiné à aérer les greniers » ds FEW t. 16, p. 257a). L'hyp. du FEW t. 16, p. 256a, selon laquelle hublot serait une altération de huvelot, dér. de l'a. subst. huve « sorte de coiffe » (ca 1225 ds T.-L.), suff. -elot (-ot*) est incertaine à cause du sens peu clair de l'hapax huvelot de 1382-84 (Comptes du Clos des Galées de Rouen, éd. Ch. Bréard, p. 77). Fréq. abs. littér. : 98.