| HONGRELINE, subst. fém. HIST. DU COST. Justaucorps cintré, pincé aux hanches, fendu un peu au-dessus de la ceinture, porté par les officiers d'infanterie jusqu'au milieu du xviiesiècle; sorte de camisole à grandes basques portée par les femmes. Son habit était composé d'un petit corps [corsage] qui avait la moitié figure d'un pourpoint d'homme et l'autre moitié celle d'une hongreline de femme (La Varende, Anne d'Autr.,1938, p. 226).Prononc. : [ɔ
̃gʀ
əlin] init. asp. Dernière transcr. ds DG. Étymol. et Hist. 1. 1622 « casaque qu'on porte sur le pourpoint » (E. Binet, Essay des merveilles de nature, p. 1); 2. 1648 « habillement de femme à grandes basques » (Scarron, Le Virgile travesti, I, éd. V. Fournel, p. 43). Prob. dér. de hongre* (d'apr. capeline* pour le suff.) au sens de « hongrois », la hongreline imitant un vêtement hongrois (cf. FEW t. 17, p. 414). Bbg. Boucher (Fr.). Hist. du cost. Paris, 1965, p. 255, 258, 434. - Thomas (A.) Nouv. Essais 1904, p. 17. |