| HOMOGREFFE, subst. fém. BIOL., CHIR. Greffe dans laquelle le donneur du greffon appartient à la même espèce que le receveur. Chez les oiseaux et surtout chez les batraciens, la transplantation d'organes ne connaît point ces limites imposées par la constitution génétique : l'homogreffe glandulaire y réussit très couramment (Cuénot, J. Rostand, Introd. génét.,1936, p. 79).La réalisation d'implantations rénales interhumaines moyennant un conditionnement du receveur (...) réserve apparemment de grands espoirs pour l'avenir; à l'heure actuelle, elle se heurte encore aux obstacles inhérents à toute homogreffe permanente chez l'homme et qui sont en grande partie d'ordre immunologique (Bariéty, Coury, Hist. méd.,1963, p. 699).Prononc. : [ɔmɔgʀ
εf]. Étymol. et Hist. 1899-1901 (Année Biol., V, p. XXX). Composé de l'élém. formant homo-* et de greffe*. Bbg. Quem. DDL t. 10, 18. |