| * Dans l'article "HOMÉRISME,, subst. masc." HOMÉRISME, subst. masc. A. − Caractère propre à la langue, aux poèmes homériques. (Ds Littré; dict. xxes.). B. − Théorie attribuant la paternité des poèmes homériques à un seul auteur. L'Homère unique, (...) l'Homère simple, individuel, (...) a cessé d'être possible : après Wolf, après Lachmann, ces docteurs Strauss de l'homérisme, il n'y a plus moyen de tout sauver : du moins il nous reste à la place un Homère en deux ou trois personnes, en deux ou trois génies (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 10, 1865, p. 68). REM. 1. Homériste, subst. masc.Partisan, imitateur d'Homère. Le mot de shakespearien, que j'ai opposé à celui d'homériste, le tourmente, car il professe une grande admiration pour le barde anglais. Je lui ai répondu que je ne l'estimais pas moins que lui, mais que j'avais opposé l'école littéraire de Shakespeare, stérile pour les arts d'imitation, à celle d'Homère qui aide singulièrement les artistes (Delécluze, Journal,1826, p. 335). 2. Homérisant, subst. masc.Personne versée dans l'étude des textes d'Homère. Il me semble que tous sont encore virgiliens, en ce sens qu'ils ne se mangent pas trop entre eux et qu'ils ne font pas comme les homérisants qui, quand ils s'en mêlent, ont de vraies querelles à mort (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 11, 1867, p. 179). Prononc. : [ɔmeʀism]. Étymol. et Hist. 1865 (Sainte-Beuve, loc. cit.). Dér. du nom de Homère; suff. -isme*. |