| HOLOTHURIE, subst. fém. ZOOL. Échinoderme très répandu, au corps relativement mou, allongé, dont les dimensions varient de quelques millimètres à 1 m. 50 et dont la bouche, située à l'une des extrémités, est entourée d'une couronne de tentacules rétractiles et mobiles. Synon. vulg. concombre de mer.Les holothuries à podia [= tubes ambulacraires] buccaux ramifiés forment avec ceux-ci une sorte de panier filtrant (J.-M. Pérès, Vie océan, 1966, p. 102).V. actinie ex. 4 :Nous donnâmes plusieurs coups de drague (...); et nous prîmes des huîtres (...); de gros buccins, beaucoup d'oursins de l'espèce commune, une grande quantité d'étoiles et d'holothuries...
Voy. La Pérouse, t. 3, 1797, p. 26. − En appos. avec valeur d'adj. La bête et la fleur [marines] sont confuses. (...) Voici (...) la chenille holothurie (Richepin, Mer, 1886, p. 66). REM. 1. Holothurides, subst. masc. plur.Classe d'échinodermes renfermant notamment le genre holothurie. Les échinodermes [des vases bathyales] sont assez variés : il y a surtout des astérides et des ophiurides, mais aussi des holothurides, différentes de celles qu'on trouvera dans les peuplements abyssaux (J.-M. Pérès, Vie océan, 1966, p. 148). 2. Holothurioïdes, subst. masc. plur.Synon. rare de holothurides.V. crinoïdes ex. de J.-M. Pérès, op. cit., p. 102. Prononc. et Orth. : [ɔlɔtyʀi]. Att. ds Ac. 1762 et 1798, au plur. Var. holoturie (cf. Claudel, Protée, 1914, II, 5, p. 352). Étymol. et Hist. 1572 (J. Des Moulins, Matthiole, éd. 1572 ds Gdf. Compl.). Empr. au lat. imp.holothuria, -orum, plur. neutre « sorte de madrépores », transcr. du gr. ο
̔
λ
ο
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υ
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ρ
ι
ο
ν (plur. ο
̔
λ
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θ
ο
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ρ
ι
α) « sorte de zoophyte marin ». Fréq. abs. littér. : 30. |