| * Dans l'article "HOL(O)-,(HOL-, HOLO-), élém. formant" HOL(O)-,(HOL-, HOLO-) élém. formant Élém. tiré du gr. ο
́
λ
ο
ς « entier » et entrant dans la constr. de nombreux mots savants. I. − [Forme hol-] A. − [Les mots constr. sont des adj.] 1. [Le 2eélém. est issu du gr.] :
holandrique, génét. Gène, caractère holandrique. « Gène, caractère porté et transmis exclusivement par le sexe mâle » (cf. Méd. Biol. t. 2 1971). Transmission holandrique. « Transmission héréditaire d'une tare ou d'une maladie d'un père à tous ses fils, les filles restant toutes indemnes » (d'apr. Garnier-Del. 1972) 2. [Le 2eélém. est un adj. fr.] :
holarctique, géogr. Zone holarctique. « Totalité de la zone polaire arctique » (cf. Husson 1970). Rem. On dit aussi holoarctique. Heilprin (1887) introduisit une zone holoarctique réunissant les régions paléarctique et néarctique (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 424) holoptique, entomol. « Dont les yeux sont contigus, ou presque contigus, à la partie supérieure; qui a les yeux réunis sur la ligne médiane » (Séguy 1967). Les yeux [des Moucherons] sont holoptiques (...) chez les mâles (Brumpt, Parasitol., 1910, p. 643) B. − [Les mots constr. sont des subst.] 1. [Le 2eélém. est issu du gr.] :
holacanthe (s.v. -acanthe II B). Rem. On dit aussi holocanthe. Il [mon dîner] se composait d'une soupe à la tortue, (...) d'un surmulet à chair blanche (...) et de filets de cette viande de l'holocante-empereur, dont la saveur me parut supérieure à celle du saumon (Verne, Vingt mille lieues, t. 1, 1870, p. 144) holostéens (-ostéens, du gr. ο
̓
σ
τ
ε
́
ο
ν « os »), subst. masc. plur., ichtyol. « Infra-classe de la sous-classe des Actinoptérygiens (poissons osseux à nageoires du type normal) sont le squelette est à peu près complètement ossifié et qui font le passage entre les Chondrostéens [s.v. chondr(o)-A] et les Téléostéens » (d'apr. Lar. encyclop.). Ganoïdes holostéens (E. Perrier, Zool., t. 3, 1903, p. 2394) 2. [Le 2eélém. est un subst. fr.] :
holoside , subst. masc., biochim. « Glucide dont l'hydrolyse libère exclusivement des oses (sucres simples) ou des dérivés d'oses » (cf. Encyclop. Sc. Techn. t.6 1971, p. 404) Rem. À noter l'empr. à l'angl. holisme. II. − [Forme holo-] A. − [Les mots constr. sont des adj.] 1. [Le 2eélém. est issu du gr.] V. holognathe (s.v. -gnathe I A 3) et aussi : holoblastique, embryol.
Œuf holoblastique. « Œuf qui se segmente totalement » (d'apr. Husson 1970). Voir Roussy ds Nouv. Traité Méd., fasc. 5, 2, 1929, p. 92.Segmentation holoblastique. « Segmentation qui intéresse tout le volume de l'œuf » (Lar. encyclop.). Voir E. Perrier, op. cit., t. 1, 1893, p. 992 holocène (-cène, du gr. κ
α
ι
ν
ο
́
ς « nouveau ») , géol. « Qui concerne la période la plus récente de l'ère quaternaire » (d'apr. Lar. encyclop.). L'homme a su travailler les pierres par frottement et les polir pour en faire des armes ou des outils moins imparfaits, et bientôt il a connu l'usage des métaux. Ce sont les temps actuels, la période dite actuelle, ou encore holocène (Boule, Conf. géol., 1907, p. 178).Emploi subst. On distingue dans cette période le quaternaire ancien ou pléistocène et le quaternaire récent ou holocène (J. Déchelette, Manuel archéol. préhist. celt. et gallo-rom., t. 1, 1914, p. 35) holocrine (-crine, du gr. κ
ρ
ι
́
ν
ε
ι
ν « sécréter ») , physiol. Glande holocrine. « Glande (comme les glandes sébacées) dans laquelle la cellule remplie de ses produits de sécrétion se détache tout entière et meurt, la sécrétion se faisant par fonte cellulaire » (d'apr. Garnier-Del. 1972). Sécrétion holocrine. « Mode de sécrétion selon lequel la cellule sécrétrice est expulsée en entier » (Husson 1970) hologynique, génét. Gène, caractère hologynique. « Gène, caractère porté et transmis exclusivement par le sexe femelle » (d'apr. Méd. Biol. t. 2 1971). Transmission hologynique. « Transmission héréditaire d'une tare ou d'une maladie d'une mère à toutes ses filles, les fils restant tous indemnes » (d'apr. Garnier-Del. 1972) holomorphe, math. Fonction holomorphe. « Fonction de la variable complexe Z, uniforme et admettant une dérivée unique en chaque point Z d'un domaine connexe » (Lar. Encyclop.). Une fonction holomorphe, c'est-à-dire (...) une fonction qui reste toujours finie dans l'aire où elle est définie (Gds cour. pensée math., 1948, p. 280). Holomorphie , subst. fém., dér. « Caractère d'une fonction holomorphe ». V. Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 44. holomyaire (-myaire, du gr. μ
υ
̃
ς « muscle ») , parasitol. « (Nématode) dont les cellules musculaires apparaissent à la coupe comme serrées les unes contre les autres et forment un manchon ininterrompu » (d'apr. Méd. Flamm. 1975). Les cellules musculaires sont serrées les unes contre les autres (...) l'animal est dit holomyaire (Brumpt, Parasitol., 1910, p. 329) holonome, phys. Liaison holonome. « Liaison traduite par des relations qui ne contiennent que des paramètres de position et pas les dérivées par rapport au temps de ceux-ci » (d'apr. Sarm. Phys. 1978). Le jeu des signes imposé a priori aux liaisons ou aux accélérations n'est en effet pas toujours suffisant (hormis le cas des liaisons holonomes ou linéairement non holonomes) pour déterminer de façon univoque le mouvement ultérieur du système (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 181).Système holonome. « Système soumis à des liaisons bilatérales toutes holonomes » (d'apr. Sarm. Phys. 1978). La dynamique des systèmes holonomes (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 181). Holonomie , subst. fém., dér. « Caractère d'une liaison ou d'un système holonome ». Ces transformations forment un sous-groupe (...) que Cartan appelle le groupe d'holonomie (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 82) holophrastique (-phrastique, du gr. φ
ρ
α
́
σ
ι
ς « énoncé ») , ling. Langue holophrastique. « Langue dont la principale caractéristique est d'agglomérer la phrase entière en une sorte de mot unique » (d'apr. Mar. Lex. 1951). Là où il [le mot] paraît seul dans le discours, il prend un caractère « holophrastique », sur lequel on a souvent insisté; cela ne signifie pas qu'il puisse se limiter de lui-même à un sens précis, mais qu'il est intégré à un contexte comme une forme secondaire à une forme principale (Sartre, Être et Néant, 1943, p. 597) holostérique (-stérique, du gr. σ
τ
ε
ρ
ε
ο
́
ς « solide ») , phys. Synon. de anéroïde.Baromètres anéroïdes ou holostériques (Catal. instrum. lab. [Prolabo], 1932, p. 36) 2. [Le 2eélém. est un adj. fr.] :
holoarctique (supra holarctique) - holocristallin, -ine, géol. Roche holocristalline. « Roche endogène entièrement cristallisée, sans verre » (Lar. encyclop.) holométabole, entomol. Insecte holométabole. « Insecte à métamorphose complète » (d'apr. Séguy 1967). Emploi subst. masc. Un holométabole (cf. Husson 1970) 3. [Le 2eélém. est un subst. fr.] :
holoaxe, cristallogr. « Qui possède tous ses axes de symétrie ». Les figures de corrosion de la dolomie ne sont jamais symétriques et conduisent à l'hypothèse d'un polyèdre moléculaire holoaxe hémisymétrique, dont l'influence est habituellement masquée par la coexistence des formes conjuguées (Lapparent, Minér., 1899, p. 521).Hémiédrie holoaxe. « Hémiédrie qui ne comporte que des axes, et aucun plan ni centre de symétrie » (d'apr. Friedel, Cristallogr., 2eéd., 1964, p. 51). Dans les cas où l'hémiédrie holoaxe est mise en évidence d'une manière certaine par l'existence du pouvoir rotatoire, elle se manifeste aussi dans la structure (Friedel, Cristallogr., 1926, p. 412) B. − [Les mots constr. sont des subst.] 1. [Le 2eélém. est issu du gr.] a) OPTIQUE : hologramme , subst. masc.« Photographie obtenue par holographie » (Dew. Électr. 1973) holographie , subst. fém.« Technique photographique permettant de restituer le relief des objets et basée sur l'utilisation des interférences produites par la superposition de deux faisceaux laser, l'un provenant directement de l'appareil producteur, l'autre réfléchi par l'objet à photographier » (d'apr. Lar. encyclop. Suppl. 1968 et Sarm. Phys. 1978). Holographique , adj., dér. Chèque holographique. ,,Chèque bancaire dans lequel a été intégré un hologramme correspondant exactement à la photographie du chèque lui-même lors de sa fabrication`` (d'apr. conseil internat. de la lang. fr., sept. 1977 ds Clé Mots) b) ZOOLOGIE : holotriches (-triche(s), du gr. θ
ρ
ι
́
ξ, τ
ρ
ι
χ
ο
́
ς « poil, cheveu »), subst. masc. plur.« Sous-classe de protozoaires ciliés, à ciliature formée généralement de cils simples, quelquefois de petites membranes vibratiles » (Lar. encyclop.). On peut diviser ces Infusoires en quatre ordres : 1oLes Holotriches, chez lesquels les cils sont distribués uniformément (Brumpt, Parasitol., 1910, p. 147). − ICHTYOLOGIE : holocentre (-centre, du gr. κ
ε
́
ν
τ
ρ
ο
ν « aiguillon »), subst. masc.« Genre de poissons de l'ordre des Acanthoptérygiens (s.v. acanth(o)-A) ». Je me précipitai vers la vitre et sous ces empâtements de coraux, (...) à travers des myriades de poissons charmants, (...) des holocentres, je reconnus certains débris que les dragues n'avaient pu arracher (Verne, Vingt mille lieues, t. 1, 1870, p 195) holocéphales (-céphale, du gr. κ
ε
φ
α
λ
η
́ « tête »), subst. masc. plur.« Super-ordre de la classe des Chondrichtyens [s.v. chondr(o)-A] comprenant des poissons vivant dans les profondeurs marines et caractérisés par une extrémité céphalique de grandes dimensions » (d'apr. Encyclop. Sc. Techn. t. 6 1971, p. 652). Les nageoires ventrales (...) des Holocéphales acquièrent chez les mâles des dispositions spéciales; elles présentent un lobe interne, allongé (E. Perrier, Zool., t. 3, 1899-1925, p. 2443) hologymnose (-gymnose, du gr. γ
υ
μ
ν
ο
́
ς « nu »), subst. masc.« Genre de poissons thoraciques, à écailles nulles ou presque nulles, comprenant une seule espèce, qui habite les mers du Sud » (Lar. 19e). Des hologymnoses à peu près dépourvus d'écailles (Verne, Vingt mille lieues, t. 1,1870, p. 181) 2. [Le 2eélém. est un subst. fr.] :
holobranchie , subst. fém., ichtyol. « Branchie complète ». La 2e[artère branchiale] pénètre dans la cloison (...) portant une demi-branchie sur chacune de ses faces (...) et constituant ainsi la 1reholobranchie (E. Perrier, Zool., t. 3, 1899-1925, p. 2489).Une branchie (holobranchie) est constituée par deux hémibranchies, chacune composée d'un grand nombre de feuillets disposés comme les dents d'un peigne (Encyclop. Sc. Techn.t. 91973, p. 20) holochèque , subst. masc.Synon. de chèque holographique (supra II B 1 a) (d'apr. conseil internat. de la lang. fr., sept. 1977 ds Clé Mots) holophrase , subst. fém., ling. « Phrase qui, ne se décomposant pas, se rapporte à une situation prise dans son ensemble » (d'apr. H. Gobard, L'Aliénation ling., 1976, ibid.). Il y a des phrases, des expressions qui ne sont pas décomposables, et qui se rapportent à une situation prise dans son ensemble, ce sont les holophrases (J. Lacan, Le Séminaire, livre I, Seuilds H. Gobard, L'Aliénation ling., 1976, p. 24, ibid.) holoplancton , subst. masc., biol. « Plancton permanent comprenant les organismes qui passent la totalité de leur existence entre deux eaux. L'holoplancton ou plancton vrai s'oppose au « méroplancton » ou plancton temporaire » (d'apr. Daget-Godron 1974). Holoplanctonique , adj., dér. biol. « Qui concerne, qui est de la nature de l'holoplancton ». Le plancton de la province néritique est plus riche et plus varié que celui de la province océanique. Il est plus varié parce qu'il renferme non seulement des formes holoplanctoniques qui sont propres à cette province, mais aussi la grande majorité du méroplancton (J.-M. Pérès, Vie océan, 1966, p. 26) holoprotéide , subst. masc., biochim. Synon. de holoprotéine (infra).L'acide aminé, unité structurale des holoprotéides (P. Morand, Confins vie, 1955, p.79) holoprotéine , subst. fém., biochim. « Protéine dont l'hydrolyse ne libère que des acides aminés, à l'exclusion de toute autre substance ». Les nucléo-protéines sont des hétéro-protéides essentiellement constitués (...) par deux fractions : une holoprotéine simple, basique, (...) et un corps organo-phosphoré, nommé acide nucléique (P. Morand, Confins vie, 1955, p. 77). Holoprotéique , adj., dér. « Qui concerne, qui est de la nature des holoprotéines ». Enveloppe, molécule holoprotéique. La partie holoprotéique de la nucléoprotéine (P. Morand, Confins vie, 1955, p. 88) Rem. À signaler aussi les empr. a) au gr. : holosidère, subst. masc., minér. « Météorite formé entièrement de fer natif » (Lar. encyclop.); b) au gr. par l'intermédiaire du lat. : holocauste, holographe (s.v. olographe), holothurie; c) au lat. sc. de la Renaissance : holomètre, subst. masc., astron. « Instrument servant à prendre la hauteur d'un point au-dessus de l'horizon » (Mots rares 1965). Prononc. : [ɔlo] ou [-lɔ] en position inaccentuée. Bbg. Interphotothèque. Paris, 1973, pp. 11-12 (s.v. hologramme). - Quem. DDL t. 5 (s.v. holoblastique). |