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* Dans l'article "HOLISME,, subst. masc."
HOLISME, subst. masc.
,,Doctrine ou point de vue qui consiste à considérer les phénomènes comme des totalités`` (Sumpf-Hug. 1973). Herskovits a maintenu, contre l'holisme de l'anthropologie culturelle, la valeur de la méthode analytique (Traité sociol., 1968, p. 320).
PSYCHOL. ,,Conception unitaire et dynamique du fonctionnement cérébral, opposée à la conception atomistique selon laquelle l'intelligence et les fonctions sensori-motrices pouvaient être représentées par une mosaïque d'éléments nerveux`` (Thinès-Lemp. 1975). L'organicisme et l'holisme de Goldstein (Ruyer, Cybern., 1954, p. 68).
REM.
Holistique, adj.[En parlant d'une théorie, d'une conception] Qui relève de l'holisme, qui s'intéresse à son objet comme constituant un tout. Théorie holistique. La psychologie globaliste ou holistique qui s'oppose à la conception atomistique de la personnalité (Delay, Psychol. méd., 1953, p. 128).Elle [l'anthropologie moderne] considère les divers aspects de la vie sociale comme formant un ensemble solidaire, dont les diverses parties ne peuvent se comprendre que par le tout, qui leur donne leur signification, ce qui fait qu'à « l'approche » analytique de l'acculturation elle substitue « l'approche holistique » (Traité sociol., 1968, p. 320).
Prononc. : [ɔlism]. Étymol. et Hist.1939 (J. Rostand, La Vie et ses probl., p. 177). Empr. à l'angl.holism, forgé en 1926 par le biologiste sud-africain J.C. Smuts (1870-1950) dans son ouvrage Holism and evolution, sur le gr. ο ́ λ ο ς « entier ».