| HIBERNANT, -ANTE, part. prés. et adj. I. Part. prés. de hiberner*. II. − Adj., ZOOL. [En parlant de certains animaux] Qui hiberne, qui passe l'hiver dans l'état de sommeil et d'engourdissement. Synon. hivernant.[Un brahmane de Calcutta] Tête longue, (...) des membres maigres (...) toute la substance semblait s'être retirée dans la cervelle, et le reste du corps sommeillait, réduit à une vie latente comme celle des animaux hibernants (Taine, Notes Paris,1867, p. 316).Depuis les premières fraîcheurs de novembre, elle [la tortue] est enfermée dans sa boîte (...) et elle dort son sommeil de petite bête hibernante (Loti, Fleurs ennui,1882, p. 310).Durant le repos hibernal : destruction des formes parasitaires hibernantes (œufs de pucerons et de certains acariens) et des cochenilles; la vulnérabilité des formes hibernantes augmente avec l'approche du printemps (Boulay, Arboric. et prod. fruit.,1961, p. 103). − En emploi subst. Les hibernants constituent un matériel précieux pour analyser les processus de l'engourdissement saisonnier et du réveil printanier (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 645) : La nutrition (...) est constante (cependant on peut l'arrêter avec certaines précautions chez les animaux qui se dessèchent, la ralentir chez les hibernants, etc.) et ne peut cesser sans que la vie cesse. Ce qui est intermittent, c'est la digestion et, peut-être, la formation du sang qui est le véhicule de la substance nutritive proprement dite.
C. Bernard, Notes,1860, p. 172. Prononc. : [ibε
ʀnɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Étymol. et Hist. Cf. hiberner. |