| HAVANAIS, -AISE, adj. et subst. De La Havane. A. − (Celui, celle) qui est originaire de cette ville, qui y habite. La créole havanaise éprouva une sensation extraordinaire (Ponson du Terr., Rocambole, t. 2, 1859, p. 102). B. − Subst. masc. Chien de petite taille, bichon à poils blancs ou beige, longs et bouclés. De l'alcôve, toute en désordre, Jaillit un petit havanais, Montrant ses crocs et voulant mordre (Coppée, Poés., t. 3, 1865-1908, p. 295). C. − [En parlant d'une chose] Relatif à cette ville, à ses caractéristiques, à ses produits (notamment les cigares). Estaminet Bordelais, Havanais, Havrais (Flaub., Éduc. sent., t. 1, 1869, p. 136).Quant à la fumée havanaise, elle coûte cher (Arnoux, Roi,1956, p. 95). Prononc. : [avanε], fém. [-ε:z] init. aspirée. Étymol. et Hist. 1. 1845-46 géogr. adj. et subst. (Besch. Suppl.); 2. 1859 subst. masc. « chien » (G. Beleze, Dict. universel de la vie pratique, 388b ds Quem. DDL t. 10). Dér. de La Havane, v. havane; suff. -ais*, -aise*. Fréq. abs. littér. : 10. |