| * Dans l'article "HARPAGON,, subst. masc." HARPAGON, subst. masc. [P. réf. au personnage ainsi nommé dans L'Avare de Molière] Homme d'une grande avarice. C'est un harpagon! Quel harpagon! Un vieil harpagon. Cet harpagon de qualité qui alla trouver un prédicateur célèbre pour le prier de faire un sermon contre l'usure (Jouy, Hermite, t. 3, 1813, p. 153).Vous ne connaissez pas tous les millionnaires ultramontains : ce sont de véritables harpagons (Dumas père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 101).Rem. On rélève le fém. harpagonne : Il serait sublime que la vieille harpagonne qui m'insulte (...) eût été désignée pour payer mon terme (Bloy, Journal, 1900, p. 39). REM. Harpagonnerie, subst. fém.Défaut de celui qui est avare. Je sais d'où vous vient cette ardeur d'harpagonnerie : vous en serez récompensée ici, quand vous verrez vos privations métamorphosées en jouissances que vous ne soupçonnez pas (Balzac, Lettres Étr., t. 2, 1850, p. 437). Prononc. et Orth. : [aʀpagɔ
̃] V. cet harpagon, supra Jouy, loc. cit. Passy 1914 envisage cependant la prononc. de h comme [h]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1696 (M. J. L'Héritier de Villandon, L'avare puny, in
Œuvres meslées, Paris, 139 ds R. Ling. rom. t. 40, p. 456). Du nom propre Harpagon, personnage de la comédie de Molière, L'Avare (1668), empr. au lat. class. harpago « harpon », fig. « rapace », gr. α
̔
ρ
π
α
γ
η
́ « rapacité, avidité ». |