| * Dans l'article "HANSE,, subst. fém." HANSE, subst. fém. [Au Moy. Âge, dans certains pays d'Europe] Association de marchands et plus particulièrement de villes marchandes. C'est à Paris (...) que se sont fondées la hanse pour les marchands (...) et la basoche pour les clercs (Hugo, Paris,1867, p. 25).♦ Hanse germanique ou teutonique et absol. la Hanse. Association de villes marchandes germaniques, en particulier des bords de la Baltique, du xiieau xviesiècle. Hambourg a eu ses artistes locaux que la décrépitude de la Hanse doit décourager très vite (Faure, Hist. art,1914, p. 505). REM. Hanséate, adj. et subst.(Celui, celle) qui était originaire d'une ville de la Hanse, qui y habitait. Sénateurs hanséates (Arts et litt.,1936, p. 48-03).[En parlant d'une chose] Relatif à une telle ville, à ses habitants (Lar. Lang. fr., Lexis 1975). Noter chez Lefebvre (Révol. fr., 1963, p. 101) : ports hanséates au sens de « villes hanséatiques ».V. hanséatique. Prononc. et Orth. : [ɑ
̃:s] init. asp. Att. ds Ac. 1762-1878. Ac. 1835 : ,,quelques-uns écrivent anse``. Homon. anse, à l'aspiration près. Étymol. et Hist. 1. Ca 1223 paier la hanse fig. « s'acquitter d'un droit » (G. de Coinci, éd. V. F. Kœnig, II Mir. 30, 633); 2. av. 1244 « association de marchands de plusieurs villes » (Statuts de la hanse ap. A. Giry, Hist. de la ville de St-Omer, p. 413); 3. 1398 hanze d'Alemaigne (Archives du Nord, B 6036, fo4 ds IGLF). Empr. au m. h. all.hanse « association de marchands » (a. h. all. hansa « troupe de soldats »). En lat. médiév., hansa est attesté avec ce sens en 1199 (Nierm.), au sens de « cotisation » dès 1127 (ibid.). V. FEW t. 16, p. 144b. Bbg. Atkinson Jenkins (T.). Fr. etymologies. Mod. Philol. 1913, t. 10, no4, pp. 445-446. |