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HAM(M)AL,(HAMAL, HAMMAL) subst. masc.
Porteur turc. Son hammal [de Paris] s'appelle le fort de la halle (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 701).Les gens (...) courent, se coudoient et se heurtent, en criant à pleins poumons. Les hamals (portefaix) pullulent (Farrère, Homme qui assass.,1907, p. 136).Le hammal turc ou notre vigneron conservent l'attitude que leur impose la hotte (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p. 217).
Prononc. et Orth. : [amal] init. asp. Avec 2 m ds les dict. gén. Cf. Lar. 19e-20e(ce dernier écrit hammâl), Guérin 1892 et Quillet 1965. Écrit avec 1 m ds Farrère, loc. cit. Plur. des hammals. Étymol. et Hist. 1676 hamal (Tavernier, Les six voyages, t. 1, p. 474-475 cité par R. Arveiller ds Z. rom. Philol. t. 93, p. 310 : Hamals qui sont des porte-faix); 1853 hammal (Th. Gautier, Constantinople, p. 76, ibid., p. 311). Empr. à l'ar.h̥ammāl « portefaix » (FEW t. 19, p. 65b; Dozy t. 1, p. 328a), également passé en turc (Lok., no806).