| * Dans l'article "HAGIOGRAPHIE,, subst. fém." HAGIOGRAPHIE, subst. fém. A. − Branche de l'histoire religieuse qui étudie la vie et les actions des saints. L'hagiographie était une branche maintenant perdue de l'art (Huysmans, En route, t. 1, 1895, p. 38). B. − P. méton. Ouvrage consacré à la vie d'un ou de plusieurs saints. Il prépare une Belgica sacra, veut compléter l'Hagiographie belge de Geneskier (Michelet, Journal,1837, p. 223). − P. ext. Biographie excessivement élogieuse. Régimes d'usurpation et de mensonge occupés à se constituer une hagiographie. (...) un martyr, un emblème, un chant de route, voilà le minimum indispensable pour cacher de viles origines sous la dorure fallacieuse de la légende (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 174). Prononc. et Orth. : [aʒjɔgʀafi]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1813 (Gattel, Dict. ds Quem. DDL t. 2). Dér. de hagiographe*; suff. -ie*. Fréq. abs. littér. : 16. DÉR. Hagiographique, adj.Relatif à l'hagiographie. a) [Correspond à A] Le mépris des créatures montré par les saints et dont il est beaucoup question dans la littérature hagiographique (Maritain, Human. intégr.,1936, p. 82).b) [Correspond à B p. ext.] La méthode hagiographique, plaie des biographies littéraires et historiques (Thibaudet, Réflex. litt.,1936, p. 257).− [aʒjɔgʀafik]. − 1reattest. 1840 (Ac. Compl. 1842); dér. de hagiographie, suff. -ique*. |