| HADJ1, subst. masc. Pèlerinage qu'accomplissent les Musulmans à la Mecque et à Médine. Ainsi le chemin de fer rend plus commode l'accomplissement du hadj, devoir que tout bon croyant, sur les recommandations du Coran, doit accomplir au moins une fois dans sa vie (Albitreccia, Gds moyens transp.,1931, p. 65).Prononc. et Orth. La majorité des dict. confondent sous les mêmes vedettes le sens « pèlerinage » et le sens « pèlerin ». Seuls Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. distinguent hadj (pèlerinage) et hadji (pèlerin). Nombreuses var. aux xixeet xxes. Hadj [adʒ] et hadji [adʒi] init. asp. sont les plus attestées sur toute la période considérée. Au xxes. hadj, hadji ds Rob. (qui note hadji en vedette et hadj en rem.) et ds Lar. Lang. fr.; hādjdj, hādjdjī
(même prononc. que ci-dessus) ds Lar. encyclop. (où ces graph. sont en vedette) et ds Lar. Lang. fr. (où elles se trouvent en rem.); hadjdj (sans tiret) également ds Rob. (en rem.); hadgi ds Lar. Lang. fr. Au xixes. hadji ds Besch. 1845, Littré, Guérin 1892; hâdj, hâdjî ds Lar. 20e; hagis ds Lar. 19eet Raymond 1832; hagi ds Pissot 1803; hadjy ds Boiste 1834. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 265 propose de se limiter à un hadji, des hadjis. Étymol. et Hist. 1743 Haj (D. Cantémir, Hist. de l'Empire Othoman, trad. en fr. par M. de Joncquières, t. I, p. 126 cité par R. Arveiller ds Z. rom. Philol. t. 92, p. 117); 1787 hadj (Volney, Voyage en Syrie et en Égypte, t. II, p. 254). Empr. à l'ar.ḥaǧǧ
« pèlerinage; pèlerinage à la Mecque ». |