| GYPAÈTE, subst. masc. Grand rapace diurne, de 2,5 m d'envergure environ, dont la tête est blanchâtre avec une barbiche noire sous le bec, le dos brun sombre, le ventre et la gorge beige roussâtre, vivant dans les hautes montagnes et se nourissant surtout de charognes. Synon. vautour barbu, vautour des agneaux.Gypaète barbu. Un gigot de mouton que nous avions laissé sur une pierre a, par son odeur, immédiatement attiré un gypaète qui s'est mis à voler en rond, tout autour (Flaub., Corresp.,1850, p. 208).Au plus haut du ciel tournoyaient des gypaètes dont le silence général permettait d'entendre le piaulement aigu (Gautier, Rom. momie,1858, p. 192).− ZOOL. Vautour de la famille des Falconidés, de l'ordre des Falconiformes ou Accipitriformes (v. accipitre). Prononc. et Orth. : [ʒipaεt]. Att. ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1800 ornith. (Daudin, Ornithol., II, 23 ds DG). Composé du gr. γ
υ
́
ψ, γ
υ
π
ο
́
ς « aigle, oiseau de proie » et de α
̓
ε
τ
ο
́
ς « aigle ». Fréq. abs. littér. : 28. |