| GYMNIQUE, adj. et subst. fém. I. − Adjectif A. − [Dans l'antiq., en parlant de certaines épreuves sportives] Où les athlètes s'affrontaient à corps nu. Combats gymniques. La tragédie, la comédie, les chœurs de danse, les jeux gymniques sont [en Grèce] une partie du culte (Taine, Philos. art, t. 2, 1865, p. 122). B. − Mod. Propre à la gymnastique. Exercices gymniques : Je ne l'ai connue que lorsqu'elle atteignait l'âge où les femmes d'aujourd'hui estiment qu'elles doivent recourir, pour retenir et masquer leurs précieux quarante-cinq ans, à des moyens tristes, gymniques et restrictifs.
Colette, Apprent.,1936, p. 21. II. − Subst. fém. Synon. peu usité de gymnastique.Professer la gymnique (Ac.). Prononc. et Orth. : [ʒimnik]. Att. ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1542 adj. jeux gymniques (E. Dolet, Epit. famil. de Cicéron, 89 rods Delb. Rec.); 1723 subst. fém. (Burette ds Trév. 1752, s.v. gymnastique). Empr. au lat. class.gymnicus « gymnique, de lutte », gr. γ
υ
μ
ν
ι
κ
ο
́
ς « qui concerne les exercices du corps ». DÉR. Gymniquement, adv.Comme par ou au cours d'un exercice de gymnastique. Le meilleur [tableau chorégraphique] reste La table verte à cause d'une (...) « Mort » qui fauche gymniquement ses victimes (Colette, Jumelle,1938, p. 189).− [ʒimnikmɑ
̃]. − 1reattest. 1938 id.; de gymnique, suff. -ment2*. |