| ![]() ![]() ![]() ![]() GUICHE2, subst. fém. Souv. au plur. Mèches de cheveux recourbées et plaquées sur les tempes, le front. Synon. accroche-cœur.Elles avaient vu son portrait et imitaient ses guiches aux oreilles, comme des parenthèses (Morand, Magie noire,1930, p. 69).− P. méton., arg., vx. ,,Le monde des souteneurs`` (Esn. 1966). Le bataillon de la guiche (cf. Richepin, Chans. gueux, 1876, p. 137); les mecs de la guiche (cf. Rigaud, Dict. arg. mod., 1881, p. 208). Prononc. et Orth. : [giʃ]. Au plur. ds Pt Rob. et Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1. 1847 favoris taillés à la Guiche (Féval, Fils diable, p. 22); 2. a) 1876 « accroche-cœurs » (Richepin, Chans. gueux, p. 287); b) 1878 au plur. « id. » (Rigaud, Dict. jargon paris., p. 185); 3. 1876 « l'ensemble des souteneurs » (Richepin, loc. cit.). On admet gén. que guiche2est tiré de guiche1p. allus. arg. à la guiche des chartreux (cf. Sain. Lang. par., p. 265 et FEW t. 17, p. 605 b). D'apr. Esn. ce mot viendrait du nom de Louis Henri Casimir, marquis de la Guiche [1777-1842] qui aurait lancé cette coiffure où les cheveux étaient collés aux tempes. Bbg. Chautard (É.). La Vie étrange de l'arg. Paris, 1931, p. 446. - Straka (G.). Guiche et aguicher. Mél. Dauzat (A.) 1951, pp. 323-338. |