Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
GROUSE, subst. fém.
Oiseau trapu de taille moyenne, au plumage roux foncé, commun dans les bruyères et les landes d'altitude en Écosse et en Irlande, et qui constitue un gibier apprécié. Synon. lagopède d'Écosse.Un très bon gibier, que nous n'avons pas en France, est la grouse de bruyère qui abonde en Écosse et en Irlande et dont la chair, aromatisée de serpolet, tient à la fois de celle du coq de bruyère et de celle de la gélinotte (Ali-Bab, Gastr. prat.,1907, p. 35).Le marquis était sur le pont, gesticulant ses adieux. « En Écosse à la fin d'août, hé; ou bien pour la chasse de la grouse, chez Worley?... » (Larbaud, Barnabooth,1913, p. 276).
Rem. Qq. dict. attestent le mot comme subst. masc. : Lar. encyclop., Ac. Gastr. 1962, Lar. Lang. fr. et Lexis 1975.
Prononc. et Orth. : [gʀu:z] ou [gʀaus], le 1erds Littré, Barbeau-Rodhe 1930 et Pt. Rob.; les deux ds Lar. Lang. fr. Le mot est admis ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1771 grous, coq de bruyère de la baie d'Hudson (Buffon, Oiseaux, II, 286); 1786 le growse (Chastellux, Voy. ds l'Amér. Sept., II, 251 ds Bonn., p. 68); 1843 des grouses (Sue, Myst. Paris, t. 6, p. 305). Empr. à l'angl.grouse (aussi grows et grous) désignant d'abord un lagopède des îles britanniques appelé plus communément en Angleterre red grouse. Attesté seulement dep. le xvies., ce terme, dont l'-s- des formes telles que grows pourrait être la marque du plur. d'un type *grow, a été rapproché d'un lat. médiév. du domaine angl. du début xiiies. gruta peut-être apparenté à grue*, mais aucune filiation certaine n'a pu être établie (cf. NED et ODEE). Bbg. Rey-Debove (J.). La Sémiotique de l'empr. lex. In : [Mél. Imbs (P.)]. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1973, t. 11, pp. 122-123.