| ![]() ![]() ![]() ![]() GRIBOUILLÉ, -ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de gribouiller*. II. − Adj., rare A. − [En parlant de caractères d'écriture ou d'un texte] Qui est gribouillé, tracé de façon confuse ou maladroite. Elle a tellement mal mis l'adresse qu'on ne peut pas comprendre, le nom est tout gribouillé (Giono, Gd troupeau,1931, p. 72). B. − [En parlant d'un support] Qui est couvert de gribouillages. Une table encombrée de paperasses en désordre, de feuilles gribouillées, où les hiéroglyphes mathématiques confirmaient mes espérances, me parlaient d'exorcisme et de salut (Arnoux, Algorithme,1948, p. 258). − [Avec un compl. prép. de] Couvert de façon confuse. Un lot de vieux cahiers, aux pages gribouillées d'inscriptions qui lui parurent enfantines (Lacretelle, Hts ponts, t. 3, 1933, p. 163). ♦ P. anal. La figure surannée et gribouillée de rides ricane (Barbusse, Feu,1916, p. 50). Prononc. et Orth. : [gʀibuje]. Bbg. Sain. Sources t. 3 1972 [1930], p. 309. |