| GRENADIN 1, -INE, adj. et subst. A. − Qui est relatif, qui appartient à Grenade ou au royaume de Grenade. Chanson grenadine; école de peinture grenadine; patio à balustres grenadins. Et que fait-il à Séville?... Il chante des chants mauresques sur une guitare grenadine (Dumas père, Don Juan,1836, V, 10, p. 4). B. − (Personne) qui habite Grenade ou en est originaire. Princes grenadins. Il n'y a pas une Espagnole, fût-elle de Séville ou de Cadix, fût-elle Navaraise ou Grenadine qui puisse faire oublier nos ravissantes Françaises (Dumas père, Demois. de St-Cyr,1843, VIII, p. 174) : Et c'était un amas de nations diverses :
Sarrasins de Syrie, Arméniens et Perses,
Et ceux d'Égypte et ceux de Tartarie avec
Le More grenadin, le Sarmate et le Grec.
Leconte de Lisle, Poèmes barb.,1878, p. 338. Prononc. : [gʀ
ənadε
̃], fém. [-in]. Étymol. et Hist. 1653 subst. « Mahométan d'Espagne » (La Boulaye ds Trév. 1732); id. adj. « originaire de Grenade » (P. Le Moyne, Saint Louys ou le héros chrestien, L. IV, p. 117). Dér. du nom de la ville de Grenade; suff. -in*. |