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* Dans l'article "GRAVOUILLER,, verbe intrans."
GRAVOUILLER, verbe intrans.
Région. (Centre et Ouest).
A. − Gratter, fouiller. Au fig. « Gravouiller » dans cette basse vie qui m'était laissée (Alain-Fournier, Corresp. [avec Rivière], 1906, p. 113).
B. − Chatouiller, démanger. Quand on est mal aise, comme on dit, la tête elle tournique, le cerviau gravouille (a des picotements) (Martin du G., Testam. P. Leleu,1920, I, p. 1142).
REM.
Gravouillement, subst. masc.,rare. Penser à tout ce gravouillement que je vais crier et aimer (Alain-Fournier, Corresp. [avec Rivière], 1906p. 114).
Prononc. : [gʀavuje]. Étymol. et Hist. Ca 1625 « faire du tapage » (La Muse Normande de David Ferrand, éd. A. Héron, I, 28, 20). Mot région. de l'Ouest et du Centre (Anjou, Normandie, Poitou, Berry, v. FEW t. 16, p. 381a) où il a développé les sens de « grimper » et de « remuer la terre avec les pattes ». Il est dér., à l'aide du suff. dimin. -ouiller* (cf. gratouiller), de graver « grimper sur » (ca 1466, Ovide moralisé en prose, 80 ds Romania t. 77, p. 343), var. région. de gravir*.