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GRATINÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de gratiner B et emploi adj. [En parlant d'un plat] Préparé au gratin. Poisson gratiné. Courge gratinée mise au four dans un plat de terre (Lamart., Confid.,1849, p. 349).La soupe aux choux verts (...), mitonnée et gratinée dans sa casserole de terre, sous une couche de chapelure et de fromage râpé (Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 100).
Emploi subst. fém. [P. ell. de soupe] Soupe à l'oignon recouverte de croûtons et de gruyère râpé, passée au four en fin de cuisson pour la faire gratiner (d'apr. Courtine 1972). Pour tous ceux qui ont faim à la fin de la fête, au petit matin du grand jour : une gratinée dorée, fumante et remontante (Elle,29 déc. 1966, p. 59).
Rem. Emploi subst. masc., rare. [P. anal. d'aspect] Les ailes ne protègent plus les autos devenues, au premier soleil, un gratiné de crotte sèche (Morand, Bucarest, 1935, p. 123).
II. − Adj., au fig., fam., souvent p. iron. avec valeur intensive. Qui est remarquable en son genre, particulièrement fort ou qui sort de l'ordinaire. Des histoires gratinées. Tonnerre! N'en avons-nous pas vu, des crises ministérielles, et autrement gratinées (Fargue, Piéton Paris,1939, p. 174).Y a des flics qui sont pas bien forts. − Mais vous, vous êtes gratiné (Queneau, Zazie,1959, p. 210).
P. plaisant :
Gastronomique. Après une attente gratinée sous un soleil au beurre noir, je finis par monter dans un autobus pistache où grouillaient les clients comme asticots dans un fromage trop fait. Queneau, Exerc. style,1947, p. 172.
Emploi subst. Ça, c'est du gratiné! (Dub.).
Prononc. : [gʀatine]. Fréq. abs. littér. : 11.