| GRAND-PÈRE, subst. masc. A. − Père du père ou de la mère. Grand-père maternel, paternel. Il avait une sœur qui était, paraissait-il, le vivant portrait du grand-père de sa mère (Zola, Conquête Plassans,1874, p. 970).V. grand-mère ex. B. − P. ext., fam. 1. Vieilli. Homme très âgé. C'est un bon grand-père; écoutez, grand-père (Lar. 19e). 2. Au plur. Ancêtres. Et pendant ce temps-là nos aïeux, nos grands-pères païens, nos grands-pères paysans, nos pères et les pères de nos pères dans ce pays-ci continuaient de travailler la terre (Péguy, Myst. charité,1910, p. 49). REM. 1. Grand-dabe, subst. masc. arg.,synon. de grand-père.Il avait été envoyé aux Bataillons d'Afrique pareil son dabe et son grand-dabe (Simonin, Pt Simonin ill.,1957, p. 105). 2. Grand-papa, subst. masc.,synon. de grand-père.[Avec une connotation affective gén. hypocoristique] . Voilà des papiers timbrés que votre grand-papa n'a jamais voulu prendre, dit alors la Vauthier en fourrant dans la main d'Auguste trois exploits (Balzac, Initié,1848, p. 436).La petite ne voulait jouer qu'avec moi et le grand-papa laissait faire (Bernanos, Mouchette,1937, p. 1334). Prononc. et Orth. : [gʀ
ɑ
̃pε:ʀ]. Ds Ac. dep. 1694. Au plur. des grands-pères. V. grand. Étymol. et Hist. [xiies. ds FEW t. 4, p. 221b]; 1529 (Arch. Nord, B 19457, pièce 28 dans IGLF). Composé de grand* et de père*; a évincé aïeul*. Fréq. abs. littér. : 2 559. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 267, b) 2 619; xxes. : a) 4 148, b) 5 049. Bbg. Hasselrot 20es. 1972, p. 12. - Kuznecon (A.M.). On the typology of the semantic field... Linguistics. La Haye. 1974, no125, p. 8. - Lew. 1968, p. 101, 172. |