| * Dans l'article "GONO-,, élém. formant" GONO-, élém. formant Élém. formant, du gr. γ
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ς « semence, germe », entrant dans la construction de plusieurs termes sc., gén. subst., en méd. et biol., et partic. en génét. et embryol.; le 2eterme est gén. d'orig. grecque. A. − MÉD., PATHOL. V. gonocoque et aussi : gonoblennorrhée , subst. fém.« Conjonctivite blennoragique » (Méd. Biol. t. 2, 1972) gonohémie (gr. α
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α « sang »), subst. fém.« Septicémie provoquée par le gonocoque ». Dans certains cas graves de gonohémie, on a recours à l'injection intraveineuse (Hudelo dsNouv. Traité Méd., fasc. 1, 1926, p. 573) gonoréaction , subst. fém.« Réaction sérologique permettant de déceler l'infection de l'organisme par le gonocoque (dans les affections blennoragiques, les gonococcies) ». La gonoréaction représente un argument en faveur de l'origine gonococcique du rhumatisme, mais n'a pas de valeur absolue parce qu'elle peut être négative chez des blennorragiques (Ravault, Vignon, Rhumatol.,1956, p. 524) B. − BIOLOGIE 1. BIOL. HUM., EMBRYOL., GÉNÉT. : gonochorisme (gr. χ
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ς « séparation »), subst. masc.1. « Caractéristique des espèces animales (vertébrés) à sexes séparés, chez lesquels les gamètes mâles (spermatozoïdes) et les gamètes femelles (ovules) sont produits par des individus différents ». 2. « Différenciation sexuelle chez l'embryon ou l'individu normalement constitué ». Anton. hermaphrodisme.Si chaque individu n'a que l'une des catégories [ovaires ou testicules], les sexes sont séparés, il y a gonochorisme (Caullery, Embryol.,1942, p. 10). Gonochorique , adj.« Qui présente le phénomène du gonochorisme ». Vertébrés, insectes, crustacés, en majorité les mollusques et en particulier les céphalopodes (poulpes, seiches, calmars) sont gonochoriques (Id., ibid.) gonocyte , subst. masc.« Toute cellule germinative de grande taille (se distinguant très tôt des cellules végétatives chez l'embryon) destinée à la reproduction, soit sexuée, soit parthénogénétique ». Synon. cellule germinale.Gonocytes primordiaux. Pour une espèce donnée, ces chromosomes sont en nombre constant et ont chacun une forme caractéristique (...) à un stade donné dans toutes les cellules de l'organisme (exception faite des gonocytes de second ordre) (Husson, Graf, Manuel biol. gén.,1965, p. 48) gonoducte , subst. masc.« Canal reliant la gonade à l'ouverture génitale » (Séguy 1967). Synon. oviducte (chez la femelle), canal déférent (chez le mâle) gonosome , subst. masc.« Chromosome responsable de la détermination génétique du sexe ». Synon. chromosome sexuel, hétérochromosome; anton. autosome.Chez l'homme, les gonosomes sont représentés par X et Y. Ce sont les gonosomes de l'homme qui déterminent le sexe (Neyron1970). Gonosomique , adj.« Qui concerne l'hétérochromosome ». L'ensemble des gonosomes est parfois appelé garniture gonosomique (Méd. Flamm. 1975) 2. BIOL. ANIMALE, ZOOL. : gonophore 1, subst. masc. « Polype reproducteur des colonies d'hydrozoaires renfermant un ovule ou des spermatozoïdes ». Les gonophores (...) sont soit mâles, soit femelles (Zool., t. 1, 1963, p. 478 [Encyclop. de la Pléiade]) gonopode , subst. masc.« Appendice modifié en organe copulateur chez certains arthropodes mâles » (Lexis 1975) gonopore , subst. masc.« Orifice externe d'un conduit génital » (Séguy 1967; Méd. Biol. t. 2 1972) gonothèque , subst. fém.« Partie de l'enveloppe nymphale qui couvre les gonopodes » (Séguy 1967). Une capsule (...) souvent très grande et très ornementée qui constitue la gonothèque (E. Perrier, Zool., t. 1, 1893, p. 590) gonozoïde , subst. masc.« Individu mâle ou femelle des polypes spécialisés des colonies d'Hydraires assurant leur reproduction sexuée » (Husson 1970, Rob. Suppl. 1970) 3. BIOL. VÉGÉT., BOT. : gonophore 2, subst. masc. « Prolongement du réceptacle d'une fleur portant seulement les étamines et le pistil, organes de la reproduction » (Littré, Guérin 1892, Lar. 20e). Cf. Carrière, Encyclop. hortic., 1862, p. 259. Prononc. : [gɔno-] ou, désaccentué, [-ɔ-]. Formation et vitalité. L'élém. gono- semble avoir été particulièrement productif au xixes. (gonocoque apparaît en 1888); il est toujours vivant dans le domaine de la méd. et de la biol., l'un des termes les plus récemment créés étant gonoréaction (v. supra).BBG. − Quem. DDL t. 8, 15 (s.v. gonochorisme). |