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GLANDER, verbe intrans.
A. − (Faire) ramasser, manger des glands. Elle laissait glander les porcs (Valéry, Tel quel II,1943, p. 219).
B. − Pop. Perdre son temps à des simulacres d'occupation, se promener sans but précis. Nous n'avons fait que glander toute la matinée (Esnault, [Commentaire (IGLF 1954) de l'ouvrage de G. Sandry et M. Carrère, Dict. de l'arg. mod. (1953)]). J'étais là [dans ce bar], incapable de me tirer, à glander (...). C'était du temps précieux (Simonin, Cave se rebiffe,1954, p. 133).
En partic. ,,Attendre en vain`` (Esn. 1966). Laisser qqn glander.
REM.
Glandouiller, verbe intrans.,pop., synon.Le bateau en papier qui glandouille dans la rigole où les mômes l'ont lâché (J. Dauven, Jean Cocteau chez les sirènes, Monaco, éd. du Rocher, 1956, p. 80).
Prononc. : [glɑ ̃de], (il) glande [glɑ ̃:d]. Étymol. et Hist. A. Fin xivedébut xves. « produire des glands » (Catholicon, Richel. lat. 17881 ds Gdf.), hapax; 1513 « ramasser des glands » (doc. ap. Le Clerc de Douy, t. 1, fol. 292 ro, ibid.), très rare; à nouv. au xxes. 1943 (Valéry, loc. cit.); B. 1941 arg. « perdre son temps » (lang. des instituteurs d'apr. Esn.). Dér. de gland*; dés. -er; cf. B le dér. arg. glandouiller* (1938, lang. des soldats d'apr. Esn.).