| GIRONNER, verbe I. − Emploi trans. A. − TECHNOL. Donner une forme ronde à (un ouvrage d'orfèvrerie, de chaudronnerie). Gironner une coupe (Lar. 19e); gironner un chaudron (Littré). Rem. Emploi donné comme intrans. ds Ac. 1932. B. − ARCHIT. ,,Tracer l'épure d'un escalier tournant ou d'un escalier balancé`` (Noël 1968). Gironner un escalier (Lar. Lang. fr.). II. − Emploi intrans. Rayonner (autour d'un point). Chaque étage contient ainsi huit pièces qui gironnent autour d'un noyau central portant une guette (Viollet-Le-Duc, Archit.,1872, p. 375). Rem. Emploi rare correspondant à giron I A au sens de « tenir dans le giron ». Elle a une façon si extraordinaire d'embrasser cette grosse Bordelaise, de se pendre à son cou, de se faire bercer, gironner devant tout le monde (A. Daudet, N. Roumestan, 1881, p. 188). Prononc. et Orth. : [ʒiʀ
ɔne]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1537 gyronner « tourner, aller en rond » (A. du Saix, A8 ds Hug.); 2. 1600 technol. « arrondir (une pièce d'orfèvrerie, le fond d'une pièce d'orfèvrerie) » (Et. Binet, Merveilles de la Nature ds Gdf.). 1 est issu du croisement de girer* et d'environner* et appuyé sur gironné*; 2 est issu de gironné* avec infl. sém. de girer*; dés. -er. |