| GINSENG, subst. masc. Plante d'Extrême-Orient (Araliacées, cf. aralia) caractérisée par ses fleurs jaunes verdâtres en ombelle et sa racine aux propriétés toniques; p. méton., cette racine même et la substance qu'on en tire. Le ginseng, si vanté des Chinois pour le rétablissement des forces épuisées (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 218).Le ginseng qui guérit tout (Pommier, Colifichets,1860, p. 287).Prononc. et Orth. Rob. Suppl. 1970 transcrit [ʒ
ε
̃sɑ
̃:g] (prononc. déjà donnée ds Land. 1834 et Nod. 1844). Barbeau-Rodhe 1930 admet 2 prononc. : [ʒ
ε
̃sɑ
̃] (également avant lui, ds Littré et DG) et [ʒ
ε
̃sε
ŋ]. Auj. où ce produit est partic. remis à la mode on entend aussi [ʒinsε
ŋ]. Étymol. et Hist. 1663 (Rel. de la Cour du Mogol, p. 11 ds König). Empr. au chinoisjên shên (composé de jên « homme » et shên « plante » en raison d'une certaine ressemblance de cette racine avec le corps humain), v. König et FEW t. 20, p. 97a. Bbg. Boulan 1934, p. 203 - Quem. DDL t. 17. |