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GERMANDRÉE, subst. fém.
Plante herbacée ou ligneuse (Labiées), généralement caractérisée par des feuilles opposées, des fleurs axillaires (à lèvre supérieure très courte ou inexistante, à lèvre inférieure large), disposées en grappe allongée ou en verticilles étagés et représentée par de nombreuses variétés, utilisées pour leurs propriétés aromatiques, toniques, etc. Ce savant botaniste qui prétend que la germandrée est d'un jaune sale (Sand, Corresp.,1866, p. 135).Chez (...) les Germandrées (Teucrium), il n'y a plus vraiment de lèvre supérieure, la lèvre inférieure se trouvant seule développée (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 437) :
La germandrée petit-chêne (...), commune sur nos coteaux arides, se présente sous l'aspect d'une labiée de basse taille, à fleurs purpurines et à feuilles découpées à la façon de celles du chêne; elle y voisine avec la germandrée des montagnes (...), à fleurs d'un blanc jaunâtre (...). De senteur balsamique prononcée, la germandrée dorée (...), à fleurs jaune d'or, parfume les garrigues du Midi; la germandrée pouliot (...) y mêle ses propres essences. L. Guyot, P. Gibassier, Les Noms des fleurs, Paris, P.U.F., 1968, p. 56.
Prononc. et Orth. : [ʒ ε ʀmɑ ̃dʀe]. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. xiies. gemandree (Gloss. de Tours, 328 ds T.-L.). Issu, avec une altération mal expliquée, du lat. chamaedrys « id. » (transcr. du gr. χ α μ α ι ́ δ ρ υ ς « id. », étym. chêne [δ ρ υ ̃ ς] à terre [χ α μ α ι ́]) qui présente des formes latinisées comme camedria, v. André Bot.