| * Dans l'article "GEIGNEUR, -EUSE,, adj." GEIGNEUR, -EUSE, adj. Rare. Synon. de geignard.Les plus belles journées, les plus douces études ne peuvent assoupir en moi cette pensée inquiète et geigneuse qui fait le fond de l'humanité (M. de Guérin, Journal,1833, p. 181).Très douillet en outre, très geigneur. Il s'écoutait, − comme on dit (A. Daudet, Jack, t. 1, 1876, p. 239).− Emploi subst. Elle n'avait plus là cet éternel geigneur rôdant des journées entières autour de sa chaise (A. Daudet, Fromont jeune,1874, p. 19). REM. Geigneux, subst. masc.,veilli. Petit pot cylindrique à anse. Impossible de sortir de l'hôpital (...). Le dégoût de mon corridor, de mon grabat aplati comme une galette, de mon geigneux, de mon linge pourri de crasse m'était venu (Huysmans, Soir. Médan, Sac au dos, 1880, p. 141).Martellière (Gloss. Vendômois, 1893, p. 145) indique : ,,On dit aussi geigneuse [subst. fém.]``. Prononc. : [gε
ɳ
œ:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. 1833 (M. de Guérin, loc. cit.). Dér. du rad. du part. prés. de geindre*; suff. -eur2*. |