| GAULLISTE, subst. et adj. A. − Partisan du général de Gaulle à l'époque de la Résistance et de la Libération. Les Français gaullistes de la division parachutée d'Arnheim (Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 355).À Lambaréné et à Mitzic, « gaullistes » et vichystes au contact échangeaient quelques balles et force arguments (De Gaulle, Mém. guerre,1954, p. 115). B. − Partisan du général de Gaulle comme homme politique et président de la République, qui se réclame de ses idées politiques et sociales, des institutions qu'il préconise. Député, majorité gaulliste. Cette Chambre introuvable que nous sommes à la veille de trouver, fera bien de ne pas aboyer trop fort, de ne pas clabauder, de n'être pas plus gaulliste que de Gaulle, − de n'être pas gaulliste contre de Gaulle (Mauriac, Nouv. Bloc-Notes,1961, p. 132). − Qui se rapporte au général de Gaulle, à sa politique, à ses partisans. Si le référendum et les élections ne sont pas un triomphe pour la gauche, nous risquons une dictature gaulliste : ce n'est pas le moment de servir la propagande anticommuniste (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 374). Prononc. et Orth. : [golist]. Gauliste chez Céline ds Quem. DDL t. 12. Étymol. et Hist. 1941, 4 mars adj. (L'Œuvre); 1941 subst. (Ph. Milon, Volonté des Ardents, Éd. de l'Afrique litt., 35-36 ds Quem. DDL t. 12). Dér. de De Gaulle, v. gaullisme; suff. -iste*. Fréq. abs. littér. : 70. Bbg. Giraud (J.), Pamart (P.), Riverain (J.). Mots dans le vent. Vie Lang. 1970, pp. 94-107. |