| * Dans l'article "GASTRALGIE,, subst. fém." GASTRALGIE, subst. fém. MÉD. ,,Douleur gastrique, généralement très vive, localisée à l'épigastre`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Vous vous plaignez de gastralgies, de migraines, de maux d'entrailles! (Huysmans, En route, t. 1, 1895, p. 224).J'ai dû m'attribuer faussement une épouvantable gastralgie pour pouvoir refuser sans offense les nombreuses offres de café, imposées par le code du savoir-vivre (Frapié, Maternelle,1904, p. 96).La gastralgie, c'est l'estomac présent à la conscience, comme qualité pure de douleur (Sartre, Être et Néant,1943, p. 423).Prononc. et Orth. : [gastʀalʒi]. Ds Ac. dep. 1835. Cf. gastéro-. Étymol. et Hist. 1825 (Barras ds R. de méd. fr. et étrangère, IV, 189 ds Quem. DDL t. 4 : Mémoire sur des gastralgies nerveuses hypocondriaques prises pour des gastro-entérites chroniques). Composé des élém. de compos. gastr(o)-* et -algie*. Fréq. abs. littér. : 11 DÉR. Gastralgique, adj. et subst.a) Adj. Relatif à la gastralgie. L'ennui gastralgique de déjeuner à neuf heures et de dîner à sept heures et demie (Valéry, Corresp. [avec Gide], 1897, p. 297).b) Adj. et subst. (Malade) atteint de gastralgie. Ragache était un quadragénaire gastralgique, qui disait des drôleries avec des traits convulsés (E. de Goncourt, Faustin,1882, p. 13).Le lecteur avait une voix bizarre de gastralgique, s'élevant sans effort des basses profondes aux notes enfantines les plus aiguës (Bloy, Hist. désobl.,1894, p. 46).− [gastʀalʒik]. − 1reattest. 1856 (Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXVII, 238 ds Quem. DDL t. 8); de gastralgie, suff.-ique*. |