| GANTIER, -IÈRE, subst. Personne qui confectionne ou vend des gants. Un gantier qui a pris mesure de ma main (Balzac, Mém. jeunes mar.,1842, p. 164).Il lui dit : Voulez-vous, gantière, Vendre des gants au Brésilien? (Meilhac, Halévy, Vie paris.,1867, V, 9, p. 115).Un vendeur (...). C'était le gantier Mignot, échappé de son rayon (Zola, Bonh. dames,1883, p. 654).− Emploi apposé avec valeur d'adj., vieilli. Ouvrier, marchand gantier. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth. : [gɑ
̃tje], fém. [-tjε:ʀ]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1197 wantiere subst. fém. « femme qui fait ou qui vend des gants, peut-être femme du gantier » (Le nécrologe de la confrérie des jongleurs et des bourgeois d'Arras, éd. R. Berger, 9a); 1241 wantier subst masc. « fabricant ou marchand de gants » (Ban de tref. ds Gdf. Compl.); 1260 gantier « id. » (E. Boileau, Métiers, éd. G.-B. Depping, p. 240). Dér. de gant*; suff. -ier*, -ière. Fréq. abs. littér. : 44. |