| * Dans l'article "GALVANISME,, subst. masc." GALVANISME, subst. masc. A. − PHYS. ,,Électricité qui se développe par le contact de deux corps hétérogènes`` (DG). Cf. Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 232. B. − MÉDECINE et PHYSIQUE 1. Ensemble des phénomènes électriques dont les muscles et les nerfs sont le siège : Galvani (...) a découvert l'influence directe de l'électricité des métaux sur les nerfs des animaux après leur mort; l'expérience, qu'on en répète tous les jours, s'appelle de son nom galvanisme ...
Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 278. 2. Action du courant galvanique sur les tissus vivants. Ses manifestations nocives (du galvanisme) se produisent à l'intérieur de la bouche quand il y a des prothèses métalliques, réalisant le galvanisme endobuccal (Lar. Méd.t. 11971). C. − TECHNOL. Synon. de galvanoplastie.Pour ces agrafes ou ancres, la peinture ne doit être appliquée que comme un palliatif très-insuffisant : il faut avoir recours au galvanisme par le zinc ou le cuivre (Viollet-Le-Duc, Archit.,1872, p. 44). REM. Galvaniste, adj.Qui se réfère au galvanisme (supra A). Sous l'influence des théories galvanistes, on considère la vie comme une sorte de circuit cosmique, où « les organismes individuels ne sont que des points d'arrêt qui interrompent le courant pour l'intensifier (...) » (Béguin, Âme romant.,1939, p. 67). Prononc. et Orth. : [galvanism̥]. Ds. Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1797 (Annales de chimie et de physique, XXI, 3 ds DG). Dér. du nom de Luigi Galvani, physicien italien qui découvrit ce phénomène en 1780 (v. DEI); suff. -isme*. Fréq. abs. littér. : 30. Bbg. Hope 1971, p. 361. − Quem. DDL t. 5. |