| GALVANIQUE, adj. A. − MÉD. et PHYS. Qui est relatif au galvanisme. Appareil, pile galvanique; secousse galvanique. Les étoiles de mer astérias ont des parties que l'on pourroit juger assez semblables à des nerfs; mais il faudroit faire des expériences galvaniques sur des individus vivans, pour en constater définitivement la nature (Cuvier, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 360). − Courant galvanique. Courant continu employé en électrodiagnostique ou en électrothérapie (cf. Quillet Méd. 1965, p. 369). − P. métaph. La littérature ne veut plus que des émotions d'ivresse, des soubresaus galvaniques, des convulsions (Chênedollé, Journal,1833, p. 164). B. − TECHNOL. Obtenu par la galvanoplastie. Ce règne de la camelote, du toc, du clinquant aura comme conséquence d'inonder le marché de meubles où la dorure galvanique empâte les bronzes (Viaux, Meuble Fr.,1962, p. 162). REM. Galvaniquement, adv.,au fig. D'une manière qui rappelle le galvanisme (v. ce mot A). L'écueil corridor agit sur le flot et sur le vent, (...) galvaniquement, par l'aimantation différente possible de ses plans verticaux, masses juxtaposées et contrariées l'une par l'autre (Hugo, Travaill. mer,1866, p. 254). Prononc. et Orth. : [galvanik]. Ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1801 (Fourcroy, Syst. des connaiss. chimiques, I, 211 ds DG). Dér. de galvanisme*; suff. -ique*. Fréq. abs. littér. : 31. |