| GALOPEUR, -EUSE, adj. et subst. A. − ÉQUIT. (Cheval) apte à la course au galop. Je préférais le pur sang, plus vibrant; lui, le grand irlandais de chasse, sauteur et « galopeur » éprouvé (Pesquidoux, Livre raison,1928, p. 201). − COURSES. (Cheval) spécialisé dans les courses du printemps à l'automne. Les chevaux, en France, se divisent en deux grandes familles : les galopeurs et les trotteurs (Zitrone, Courses,1962, p. 40). Rem. Cass.-Moir. 1979 indique : ,,S'il s'agit d'une jument [on dit] : une galopeuse``. − P. anal. [En parlant d'une pers.] Wandrille, toujours à cheval sur sa chaise et galopeur immobile, ne pipait pas (Arnoux, Double chance,1958, p. 76). ♦ (Personne) qui danse le galop (v. ce mot B 3 a), qui aime à danser le galop. Une sylphide (...) une galopeuse infatigable et gourmande (Dumersan, Dupeuty, Matelots et matelottes,1840, VIII ds Quem. DDL t. 4).(On entend un galop) MmeTourterelle : Ah! mon Dieu! le galop! − Alexandre : Vous êtes galopeuse? (Dumersan, Dupeuty, La Descente de la Courtille,1841, I, XII, ds Quem. DDL t. 4). ♦ Arg. Une galopeuse. ,,Vieille coquette qui galope après les hommes`` (France 1907). B. − Au fig., adj. Qui est animé d'un mouvement rapide. Le pianiste (...) Livon (...) se fait acclamer dans le concerto en sol mineur, de Saint-Saëns, dont il enlève le galopeur Presto avec une verve énorme (Willy, Notes sans portées,1896, p. 133). Prononc. : [galɔpœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. A. Adj. 1583 gallopeur « qui galope » (Cl. Gauchet, Plaisir des champs, Printemps, Disc. du chasseur et du citadin, p. 93 ds Hug.). B. Subst. 1840 « personne qui danse le galop » (Dumersan, Dupeuty, Matelots et matelottes, VIII, loc. cit. Dér. du rad. de galoper*; suff. -eur2*. |