| GALOPANT, -ANTE, part. prés. et adj. I. − Part. prés. de galoper*. II. − Adjectif A. − ÉQUIT. Qui court le galop. Les chars (...) conduits par des chevaux galopants (Jacob, Cornet dés,1923, p. 185) : Au fond, dans les tableaux hippiques, il y a une convention pour le galop. On fait tous les chevaux galopants maintenant à l'image de l'ancien Pégase, les quatre pieds développés dans l'air et le dévorant...
Goncourt, Journal,1879, p. 41. − P. anal. [En parlant d'un animal autre que le cheval] Des taureaux galopants, cabrés, chargeant les hommes (Faure, Hist. art,1909, p. 78). B. − Au fig. [En parlant d'une chose] a) Qui est animé d'un mouvement rapide. La conversation était du type galopant et laissait le plus souvent Jacques loin derrière (Queneau, Loin Rueil,1944, p. 152). − Emploi subst. fém., arg. et pop. ,,Diarrhée`` (France 1907). Synon. courante (cf. courant I A 2). b) MÉD. Dont l'évolution est très rapide. C'était une bronchite aiguë, galopante, comme l'appelaient les docteurs (Mérimée, Lettres Delessert,1870, p. 199).MmeGanderax nous apprend que Mmede Bonnières, prise d'une phtisie galopante, est partie pour le sanatorium de Leysin (Goncourt, Journal,1896, p. 989). − P. ext. ♦ Qui s'accentue rapidement. Le doyen, dont la sottise devient galopante, semble poussé à chasser les fidèles de son église (Bloy, Journal,1903, p. 204). ♦ Mod. Qui a une croissance très rapide. Inflation galopante. Démographie galopante (Monde, 11 sept. 1969, ds Gilb., 1971). Prononc. et Orth. : [galɔpɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Ds Ac. 1878 et 1932. Fréq. abs. littér. : 145. Bbg. Barb. Loan-words 1921, p. 253. |