| GALBANUM, subst. masc. Substance végétale proche de la gomme et de la résine, à odeur balsamique, extraite de deux variétés d'ombellifères. Ils [les Pharisiens] frissonnèrent quand on les aspergea de galbanum et d'encens, composition réservée aux usages du temple (Flaub., Hérodias,1877, p. 184).− Expr., au fig., vx. Donner, vendre du galbanum. Entretenir quelqu'un dans de fausses espérances, lui donner des illusions. C'est un donneur de galbanum (Ac.). Prononc. et Orth. : [galbanɔm]. ,,On prononçait autrefois gal-ba-non, le Moyen Âge prononçant on la finale latine um`` (Littré). Ds Ac. dep. 1694. Ds Land. 1836 et Gattel 1841 graph. galbanon. Étymol. et Hist. [Fin xies. galme (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, p. 75) − 14es.]; ca 1200 galbanen (Moralités sur Job, éd. W. Foerster, p. 305, 5); mil. xiiies. galbanum (Bible, ms. BN fr. 899, fo47 vods Trénel, p. 90). Empr. au lat. class. et chrét.galbānum, lui-même empr. au gr. class. et chrét. χ
α
λ
ϐ
α
́
ν
η, et celui-ci à l'hébr. bibl. ḥelbĕnā
(Exode, 30, 34) ou à l'araméen ḥalbán (Klein Etymol.; Walde-Hofm.). Galme est une forme pop. qui vient d'une var. *gálbănum, tandis que galbánum a donné galban(e), galbanen, et les formes sav. galbanum, galbanon (v. DEAF s.v. galban et galme). Bbg. Quem. DDL t. 14. |