| GALÉGA, subst. masc. Plante herbacée (Légumineuses papilionacées), vivace, à fleurs blanches, bleues ou violettes en longues grappes, et dont plusieurs espèces sont cultivées pour leur valeur ornementale ou utilisées pour leurs propriétés tinctoriales, fourragères, pharmaceutiques. Galéga officinal (ou faux indigo, rue de chèvre); galéga oriental, soyeux. Galéga. On emploie les feuilles et inflorescences comme sudorifique, et pour favoriser la secrétion lactée (Bouchardat, Nouv. formulaire,1894, p. 262).Prononc. et Orth. : [galega]. Transcr. ds DG. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1561 ([A. du Pinet], Commentaires de M. P. A. Matthioli, Nouv. trad. de Lat. en Franç., Lyon 1561, p. 384). Prob. empr. à l'ital. galega (dep. xives. galiga, P. Pegolotti d'apr. DEI; aussi Mattioli, xvies. ds Batt.), composé du gr. γ
α
́
λ
α « lait », et de : − soit α
́
γ
ε
ι
ν « pousser », cette herbe étant utilisée pour augmenter la sécrétion du lait (FEW t. 21, p. 169b), − soit α
ι
́
ξ, α
ι
̓
γ
ο
́
ς « chèvre » (Cor. t. 3, s.v. leche; cf. nom pop. de cette plante, rue de chèvre). Le lat. bot. galega (1530, Fracastoro d'apr. FEW, loc. cit.), aussi herba gallica (1694 d'apr. L. Diefenbach, Glossarium latino-germanicum, Francfort 1857) qui doit être une fausse réfection étymol., est beaucoup plus tardif que le mot italien. Bbg. Boulan 1934, p. 73. |