| * Dans l'article "GAINIER1, -IÈRE,, subst." GAINIER1, -IÈRE, subst. A. − Vx. Fabricant, marchand : − de gaines (pour armes et objets précieux) (cf. gaine A). Gainier d'art, d'ameublement. Les gaîniers et les tabletiers font les écrins et tout ce qui s'y rattache (Nosban, Manuel menuisier, t. 2, 1857, p. 192) : − Je connais ce produit, dit enfin le savant après avoir braqué sa loupe sur le talisman; il a servi à quelque dessus de boîte. Le chagrin est fort ancien! Aujourd'hui les gainiers préfèrent se servir de galuchat.
Balzac, Peau chagr.,1831, p. 232. − de gaines, corsets (cf. gaine B). Synon. corsetier. Rem. Le fém. se rencontre plutôt dans cette accept. avec pour synon. usuel corsetière. Vonny affirmera votre ligne. Sa gaine travaillée en biais mettra en valeur votre élégance. Vonny gainière-modéliste (Figaro, 23 oct. 1952, p. 11, col. 1). B. − P. anal., au fém. Variété d'abeille ou de guêpe, appelée aussi faiseuse d'étui (DG, Lar. Lang. fr. et Séguy 1967). REM. Gainerie, subst. fém.a) Fabrique de gaines. Le caporal Bertrand (...) était contremaître dans une manufacture de gainerie (Barbusse, Feu,1916, p. 22).b) Ouvrage, commerce du gainier. Gainerie industrielle, d'ameublement, d'art. Divers commerces : optique et lunettes, bimbeloterie, primes pour restaurants, cristallerie, maroquinerie, gainerie, supports et bretelles, lingerie (Arnoux, Paris,1939, p. 51). Prononc. et Orth. : [gεnje] ou [ge-], fém. [-jε:ʀ]. Voyelle rad. longue ds Fér. 1768, Fér. Crit. t. 2 1787, Nod. 1847, Littré, Passy. Ds Ac. 1694-1762 et Ac. 1932 : gainier; ds Ac. 1798, 1835 : gaînier. Étymol. et Hist. 1252 gainnier (d'apr. D. Hartwig, Der Wortschatz der Plastik im fr. Mittelalter ds FEW t. 14, p. 123 a); 1260 id. (E. Boileau, Métiers, 54 ds T.-L.); 1296 gueiniere (Livre de la Taille de Paris, éd. K. Michaëlsson, p. 37). Dér. de gaine*; suff. -ier*. |