Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
GÉNÉRAL2, subst. masc.
I. − Officier supérieur du grade le plus élevé dans la hiérarchie militaire. Il vient de rencontrer un officier anglais nu-tête, le casque accroché à la ceinture. Le vieux général qui passait hier en automobile court à travers champs (Giono, Gd troupeau,1931, p. 242).J'ai prévenu directement le général Catroux, qui doit quitter Le Caire dès que possible (De Gaulle, Mém. guerre,1954, p. 399) :
On se précipitait dans les bras d'Esterhazy, on l'acclamait, on lui faisait honneur (...). Le général de Pellieux lui donnait du « cher commandant »... Clemenceau, Iniquité,1899, p. 134.
Au fém. Épouse du général. Madame la Générale; réception chez la Générale. On disait communément dans la division que, si le général devenait ministre de la guerre, la générale ferait supérieurement les honneurs de l'hôtel du boulevard Saint-Germain (A. France, Orme,1897, p. 63).
Rem. L'appellation Madame la Générale est née sous la Révolution après la disparition des titres nobiliaires et, malgré Littré, Lar. 20eet Ac. 1932, elle encourt aujourd'hui la réprobation de ceux qui voient dans le généralat un grade et non une dignité (d'apr. Rob.).
II. − Supérieur général ou absol. le général. Supérieur dont la juridiction ecclésiastique concerne l'ensemble d'un ordre religieux. Le père T, socius du général des jésuites, prononça à cette occasion un de ses plus remarquables discours (Gide, Caves,1914, p. 705).
III. − HIST. Officier civil ou militaire de haut rang. Général des monnaies, des bâtiments (cf. Ac. Compl. 1842); général des galères, des galions (cf. Littré).
Prononc. et Orth. V. général1. Étymol. et Hist. V. général1.
STAT. − Général 1et 2. Fréq. abs. littér. : 30 546. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 49 838, b) 31 349; xxes. : a) 37 283, b) 48 163.