| FÉROLE, subst. fém. BOT. Arbre exotique, recherché en ébénisterie pour son bois jaune ou rouge, dit bois de férole, bois satiné ou bois marbré. Dans un léger canot d'ivoire (...) une aube articulée en bois de férole (Baudel, Nouv. Hist. extr.,1857, p. 515).Prononc. et Orth. : [feʀ
ɔl]. Seules transcr. ds Land. 1834 et Littré. Au plur. ds Littré et Guérin 1892. On enregistre la forme férolie ds Ac. Compl. 1842 et Lar. 19e. Cette forme est donnée à titre de var. ds Besch. 1845. La forme férolia (lat. bot.) est admise à côté de férole ds Nouv. Lar. ill. Étymol. et Hist. 1741 bois de Feroles (P. Barrère, Essai sur l'hist. nat. de la France équinoxiale, Paris, p. 51 : Bois de Feroles ... cet arbre ... a été ainsi appellé, parce qu'il fut trouvé pour la première fois dans un abatis de l'habitation de feu M. de Feroles Gouverneur de Cayenne); 1783 féréol (sic) (Encyclop. méthod. Mécan. t. 2 p. 310a, s.v. ébénisterie-marqueterie); 1786 férole (Encyclop. méthod. Bot. t. 2, Tables). Mot formé d'après le nom du marquis Pierre Eléonor de Férolles, gouverneur de Cayenne en 1691, mort en 1705 (v. A. Henry, La Guyane française, Son histoire. 1604-1946, Cayenne, 1974, p. 66). |