| FROUFROUTANT, ANTE, part. prés. et adj. I.− Part. prés. de froufrouter*. II.− Emploi adj. [En parlant d'une étoffe, d'un vêtement, de feuilles, de plumes, etc.] Qui produit un froufrou; de froufrou. Saulaies froufroutantes; volées froufroutantes de pigeons. Elle était vêtue de soie claire et marchait, les jupes froufroutantes (Estaunié, Empreinte,1896, p. 171).Brusquement, dans le pigeonnier, s'éveille un bruit léger de plumes, le bruit froufroutant qu'on entend lorsqu'on éveille un poulailler (Dorgelès, Croix de bois,1919, p. 137).Papier de soie froufroutant et tout froissé (Cendrars, Lotiss. ciel,1949, p. 40). − [P. méton. du déterminé] Une grande femme, extrêmement maquillée, trop blanche de peau, trop rouge de lèvres, trop blonde de cheveux, mais jolie encore, froufroutante (Mirbeau, Journal femme ch.,1900, p. 227).Une salle illuminée, froufroutante, endiamantée (Arnoux, Zulma,1960, p. 275). ♦ P. métaph. Vous qui avez connu un célibataire pratiquant, fringant, froufroutant, aimé de celle-ci, aimé de celle-là, vous vous retrouvez en face d'un Prudhomme solennel (Bourget, Physiol. am. mod.,1890, p. 42). REM. Froufrouteux, euse, adj.[En parlant d'une femme] Qui porte des froufrous. La chemise de cette cliente surtout, toute mousseline, lui avait produit un extraordinaire effet (...). La dame froufrouteuse dans son appartement comblé de coussins et de portières à franges (Céline, Voyage,1932, p. 403). Prononc. : [fʀufʀutɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Fréq. abs. littér. : 10. Bbg. Quem. DDL t. 4. |