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FRONTON, subst. masc.
A.− ARCHIT. Ornement d'architecture, de forme triangulaire ou en segment de cercle, qui surmonte et couronne l'entrée principale d'un édifice. Le classique temple grec à colonnes et à frontons (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p. 156):
1. La façade d'une église romane est terminée par un fronton, mais on le fait plus aigu que les frontons antiques. Stendhal, Mém. touriste,t. 2, 1838, p. 335.
P. ext. Partie supérieure de la façade principale d'un bâtiment. Des hommes sortaient en vacillant des bistrots illuminés; aux frontons des cinémas, des affiches criaient (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 239).
P. métaph. Œuvre maîtresse dans l'ensemble d'une production artistique :
2. Je viendrai à vous peut-être académicien, mais certainement avec la satisfaction d'avoir publié le Curé de village qui est une des pierres du fronton de mon édifice. Balzac, Lettres Étr.,t. 1, 1850, p. 549.
B.− SP. À la pelote basque, partie arrondie qui surmonte le mur contre lequel on envoie la balle; ce mur lui-même et la plate-forme devant ce mur où évoluent les joueurs :
3. Le déclin magnifique du soleil m'annonçant l'heure où j'avais donné rendez-vous à mes partenaires du « pala », je me suis dirigé vers ce fronton du jeu de pelote, qui naguère attirait sur la plage une affluence purement basque. Loti, Chât. Belle-au-bois-dorm.,1910, p. 77.
P. métaph. O homme! adversaire ou ami, fronton fidèle à renvoyer, à réfléchir tout ce que nous te lançons, interlocuteur-né (Colette, Naiss. jour,1928, p. 42).
Prononc. et Orth. : [fʀ ɔ ̃tɔ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1624 archit. « ornement sculpté surmontant une ouverture sur une façade » (Comptes de dépenses faites au Louvre et aux Tuileries en 1624 ds A. Berty, H. Legrand, Topographie générale du vieux Paris, t. II, 1868, p. 216 : frontons de la Petite Gallerie); 2. 1897 « partie arrondie qui surmonte le mur contre lequel on joue à la pelote basque » (Loti, Ramuntcho, I, IV ds Rob.). Empr. à l'ital. frontone, attesté comme terme d'archit. dep. le xves. (M. Palmieri ds Batt.), dér., à l'aide du suff. augmentatif -one, de fronte (front*). Fréq. abs. littér. : 283. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 294, b) 523; xxes. : a) 395, b) 433. Bbg. Archit. 1972, pp. 123-124; p. 211. − Boulan 1934, p. 33. − Hope 1971, p. 287. − Kohlm. 1901, p. 21.