| FRITTER, verbe trans. A.− TECHNOL. Soumettre une substance à une température telle qu'elle subisse un début de vitrification. Éviter une température trop élevée qui pourrait fritter les os, c'est-à-dire leur faire subir une espèce de vitrification (Ser, Phys. industr.,t. 2, 1890, p. 564). − Emploi pronom. à sens passif. Les terres se frittent, se vitrifient puis fondent et se scorifient sous l'influence de températures de plus en plus élevées (Larchevêque, Fabric. industr. porcel., t. 1, 1898, p. 33). − Au part. passé en emploi adj. Verre fritté. − Cette qualité, bien connue des chimistes, s'obtient en agglomérant des perles fines de verre de même grosseur avec un liant comme le glycérol, comprimant la pastille et détruisant le liant sous l'action de la chaleur (C. Duval, Verre,1966, p. 100). B.− P. ext., SIDÉRURGIE. Obtenir l'agglomération d'une substance après l'avoir amenée à une fusion pâteuse. La dolomie est frittée, c'est-à-dire qu'elle est chauffée à une température telle que le ramollissement provoque l'agglomération (Barnérias, Aciéries,1934, p. 198). Prononc. : [fʀite]. Étymol. et Hist. 1765 (Encyclop. t. 17, s.v. verrerie, p. 115a). Dér. de fritte*; dés. -er. |