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FRISER2, verbe trans.
A.− Frôler, passer très près d'un obstacle. Frisant les bornes avec cette audace et ce rare bonheur qui accompagnent souvent les gens ivres (Sand, Compagn. Tour de Fr.,1840, p. 266).Parti! C'est une balle (...) qui m'a frisé la hanche (La Varende, Gentilsh.,1948, p. 171).
En partic. [Le suj. désigne un rayon lumineux qui frappe presque horizontalement un obstacle] Le soleil vient à contre-jour, et, frisant sur les herbes et les branches, les éclaire d'un reflet aigu (Du Camp, Hollande,1859, p. 2).Un premier rayon frise déjà le toit du moulin (A. Daudet, Lettres moulin,1869, p. 250).
B.− Être tout près de quelque chose, manquer de peu quelque chose. Ce n'est pas la peine, pour un pareil résultat, de friser des duels (Goncourt, Journal,1887, p. 658).M. Migeon, un petit châtain sec, toujours à tirer sur sa bouffarde, frisait les quarante-cinq ans (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 45) :
Le ministre venait à peine d'envoyer sa lettre, lorsqu'on annonça le fiscal général Rassi; il le reçut avec une hauteur qui frisait l'impertinence. Stendhal, Chartreuse,1839, p. 277.
REM.
Frise-lumière (à), loc. adv.« Selon l'angle où la lumière frise une surface, presque parallèlement ». Il posa sur la table un polygone de taffetas changeant rose et gris. Suivant qu'on la regardait d'aplomb ou à frise-lumière, l'étoffe prenait l'une de ses couleurs, et l'on se sentait triste ou gai (Aragon, Anicet,p. 46 (1921) dans Rob. Suppl. 1970).
Prononc. et Orth. : [fʀize]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. V. friser1.
STAT. − Friser1 et 2. Fréq. abs. littér. : 241. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 209, b) 476; xxes. : a) 473, b) 306.