| FREUDISME, subst. masc. Ensemble des conceptions de Freud et de ses disciples; en partic., ensemble des conceptions de Freud − fondateur de la psychanalyse − relatives aux structures de la vie psychique consciente et inconsciente, en particulier théorie du développement instinctif et affectif de l'enfant dont la notion de sexualité infantile constitue le fondement, théorie de la genèse de certaines maladies mentales et de leur thérapeutique (méthode de psychologie clinique, cure psychanalytique) reposant sur les notions d'inconscient, de libido et de pulsion, enfin étude systématisée (faisant intervenir les mêmes notions de base) des cultures et de leurs religions. La grandeur du freudisme, c'est d'avoir le premier proclamé sans ambiguïté qu'en dernière analyse toute psychologie doit déboucher sur une singularité dramatique (Mounier, Traité caract.,1946, p. 44):Marxisme et freudisme d'autre part éclaircissent chaque jour davantage la condition humaine; ils établissent que l'esprit humain n'est pas seulement structure, mais événement, que nous sommes histoire.
Lacroix, Marxisme, existent., personn.,1949, p. 93. REM. Freudiste, subst. masc.Adepte de Freud et de ses théories. Synon. freudien.Je connais un jeune homme marxiste, nudiste, freudiste éclairé (c'est ainsi qu'il se nomme lui-même) (Aymé, Jument,1933, p. 23). Prononc. : [fʀødism̥]. Étymol. et Hist. 1915 (P. Voivenel, in Mercure de France, no417, 1ersept., 47 ds Quem. DDL t. 12). Dér. avec suff. -isme* du nom de Freud, v. freudien. Fréq. abs. littér. : 55. Bbg. Colomb. 1952/53, pp. 314-315. |