| FRAISIA, FREESIA, subst. masc. ou fém. Gén. au plur. Plante ornementale à bulbe, cultivée pour ses fleurs odorantes en cornet, disposées latéralement à l'extrémité de la tige recourbée et de coloris vifs (rouge, orange, jaune, etc.). P. méton. Fleur de cette plante. Un bouquet de fraisias (Jammes, Corresp.[avec Gide], 1904, p. 207).Freesias parfumés (...) Ravissantes fleurs tubuleuses, très odorantes, réunies en une grappe curieusement recourbée, surtout cultivées pour la fleur à couper (Catal. Willemse-France, Tourcoing, printemps 1975, p. 21).Rem. Freesia, fraisia est présenté comme fém. ds Nouv. Lar. ill., Quillet 1965, Dupré 1972 et comme masc. ds Lar. 19e, Lar. encyclop., Lar. Lang. fr. Prononc. et Orth. : [fʀ
εzja], [fʀizja]. Au plur. des fraisias, des freesias. Au xixes., plusieurs var. : freesa (Lar 19eet Baillon t. 2 1886), freesea (Baillon t. 2 1886, mais aussi plus tard Fournier 1961), freesie (Nouv. Lar. ill.). Au xxes., Dupré 1972 donne 2 var. : fraisie et fréziah. Étymol. et Hist. 1872 (Lar. 19e). Nom donné par Ecklon à un genre d'Iridées du Cap de Bonne Espérance, en l'honneur de son ami allemand F. H. T. Freese, médecin à Kiel; suff. -ia (ODEE). |